Le saviez-vous ?
La cause de la maladie de Parkinson n’est pas réellement connue, des facteurs génétiques pourraient être impliqués.
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Qu'est-ce que la maladie de Parkinson ?
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui touche préférentiellement les neurones dopaminergiques. Les causes sont à l'heure actuelle inconnues. Certaines hypothèses évoquent des facteurs environnementaux (toxine) et/ou génétiques.
Elle débute vers l'âge de 55-60 ans et semble davantage toucher les hommes.
Comment se manifeste-t-elle ?
Cliniquement, elle est caractérisée par la triade : bradykinésie (lenteur des mouvements), tremblement de repos (de faible amplitude, souvent asymétrique, s'atténue lors des mouvements volontaires et durant le sommeil), et rigidité posturale.
Des troubles neurologiques peuvent accompagner la maladie de Parkinson, comme la dépression, la démence, les hallucinations et les psychoses.
Chez les patients parkinsoniens, on peut également noter de fréquentes troubles de la parole, de la déglutition, des troubles de la posture, une hypersexualité...
Comment évolue-t-elle ?
La maladie de Parkinson évolue en 3 phases : la "lune de miel" sous la L-DOPA, les complications motrices liées aux traitements dopaminergiques et la phase de déclin.
Néanmoins, l'évolution est difficile à prévoir. Elle peut être rapide ou lente selon la personne ou selon son âge.
Y-a-t-il des traitements efficaces ?
On ne guérit pas de la maladie de Parkinson. On ne parvient qu'à diminuer les symptômes.
L'objectif des traitements médicamenteux et non médicamenteux est de maintenir le plus longtemps possible le patient autonome.
Les traitements médicamenteux actuels ne servent qu'à compenser le déficit dopaminergique. Le bénéfice fonctionnel est optimal pendant environ 6 ans. Cette période est communément appelée "la lune de miel".
En plus de ces traitements, il est important de proposer aux patients une rééducation par kinésithérapie, pour améliorer la mobilité générale, et par une rééducation orthophonique, pour faciliter la parole.
Des soutiens psychologiques et associatifs peuvent également être proposés aux patients, aux accompagnants et aux aidants.